Comité Social et Economique Central de l’ONERA : Réunion extraordinaire du CSEC du 9 juin 2021
Information des élus du CSEC sur l’évolution des consignes sanitaires en
vigueur à l’ONERA pour prévenir le risque lié au COVID 19
Résolution du CSEC , adoptée à l’unanimité
Le principe de reprise progressive sur site décidée par l’ONERA permettra au personnel de retrouver ses marques pendant l’été. Cependant elle ne suffira pas à prévenir des risques RPS.
Remarques préliminaires concernant la mise en place du télétravail régulier :
Elle aurait dû avoir lieu le 1er janvier 2021.
Compte-tenu de la crise sanitaire, la Direction a fait le choix de le mettre en place au 1er septembre, contrevenant ainsi à l’accord signé en octobre 2020.
Si ce décalage est compréhensible du fait de la crise sanitaire, il est regrettable que des départements et services se concertent tout juste avec les salariés pour cette mise en place. La Direction doit prendre les mesures nécessaires pour que chaque salarié puisse avoir accès au télétravail.
Si la situation sanitaire se dégrade à nouveau en septembre ou octobre, avec reprise du télétravail imposé hors accord ONERA, qu’adviendra-t-il des demandes de télétravail régulier ? Seront-elles bloquées à nouveau en attente d’un « déconfinement » ?
Les élus demandent la présentation d’un point d’état d’avancement de la mise en place du télétravail régulier pour chaque service et département au 1er septembre 2021.
Concernant la concomitance de la reprise sur site et la mise en place du télétravail :
La mise en place à l’ONERA de l’allègement des mesures sanitaires pendant l’été s’avère trop rapide et le cas des bureaux partagés ainsi que la présence de salariés à 3 jours par semaine doivent faire l’objet d’une nouvelle appréciation. Il ne serait pas judicieux que cet allègement avec la mise en place tardive de l’accès au télétravail pour certains engendre des RPS dans les départements et services.
Ce point est d’autant plus crucial, compte tenu de la capacité de restauration et des conséquences de la saturation de la circulation routière, des entreprises encourageant les salariés à utiliser leurs moyens personnels pour éviter les transports en commun. La prise en compte d’une approche prenant l’ensemble des contraintes est indispensable.
Les élus demandent à la Direction de prendre en compte l’ensemble des contraintes afin d’améliorer l’anticipation des mesures à mettre en place.
Concernant la restauration collective :
Les élus actent que la Direction définit les nouvelles contraintes sanitaires en IdF en concertation avec le CSE local, et que la jauge en salle sera affichée par l’ONERA.
Les membres du CSEC apprécient qu’en ce qui concerne la restauration, la Direction adopte une approche prudente.
Cependant, c’est bien la capacité d’accueil de la restauration collective qui devrait dimensionner la capacité de reprise sur site.
Compte tenu de ces constats, les élus demandent :
– Pour le télétravail : l’acquisition sans tarder du matériel informatique manquant.
– Pour la restauration : pas de face à face à table ; jauges affichées par la Direction ; poursuite de la concertation avec le CSE-IdF pour les consignes sanitaires pour la restauration, que la Direction réalise une évaluation de la situation, en concertation avec les élus des CSE locaux. Les élus demandent un report de l’échéance du 1er juillet au 15 juillet dans l’attente des conclusions de cette évaluation. La qualité du dialogue social s’appréciera localement sur ce sujet comme sur d’autres.
– Une circulation des Directions de centre dans les services pour vérifier que les consignes sanitaires sont bien respectées.
– Que des masques FFP2 (et non des simples masques chirurgicaux, vu la forte contagiosité des virus et les nouveaux variants) soient fournis aux salariés contraints de prendre les transports en commun.
– Que l’affichage de la capacité maximale de chaque salle de réunion soit indiqué sur la porte de la salle concernée et sur le site Intranet.
– Des Webinars expliquant au personnel la reprise progressive (et pas seulement par email général) ; convaincre le personnel que la Direction saura organiser un reconfinement si nécessaire à l’automne.
– Un point d’état d’avancement de la situation le 1er septembre 2021 au plus tard.
La Direction doit se préparer dès maintenant à une reprise potentielle de la pandémie à l’automne.