18 oct. 2022 : 5 bonnes raisons d’augmenter les salaires

Le 17 octobre 2022

 

Journée d’action nationale pour les salaires et les retraites du 18 octobre 2022

A l’ONERA, avec 2,25% d’AG, nous subissons de plein fouet la « modération salariale » dictée par le gouvernement. Avec la CGT, participez à la journée d’action nationale afin de faire entendre tous ensemble notre demande de justice sociale : pour les salaires, pour la retraite.

Mobilisation Salaires : https://ugictcgt.fr/greve-18oct/  et retraites : https://ugictcgt.fr/5-bonnes-raisons-retraites/

Droit de grève, mode d’emploi : https://www.cgt.fr/dossiers/droit-de-greve-mode-demploi

La CGT-ONERA vous invite à vous déclarer en grève et se rendre aux manifestations 

Ile-de-France & Salon-de-Provence : RdV 14h place d’Italie (Ballon CGT Ile-de-France) ==> place Vauban

Le Tract UGICT-CGT : 20221017-Tract-Greve_Mobilisation_Salaires_18_oct

Toulouse : RdV 14h Métro François Verdier

Saint Gaudens : RdV 17h Place Jean Jaurès

Le Tract CGT CFM : 18 octobre pour nos salaires CFM

1. L’inflation

Les prix augmentent rapidement, l’inflation s’installe aux alentours de 6% (Insee). Or dans le même temps les salaires n’augmentent pas.

En un an les cadres et professions intermédiaires ont perdu 3,6 et 3,7 % de pouvoir d’achat, contre 2,3 et 2,7 % pour les ouvrier·e·s et employé·e·s (source : DARES )

Les agent·e·s de catégorie A et B de la fonction publique ont perdu plus de 10 % de pouvoir d’achat en une décennie en raison du gel du point d’indice.

D’après le baromètre annuel de l’Ugict-CGT, les deux tiers des cadres estiment qu’ils ne sont pas assez payés, notamment au regard de leur qualification, de leur implication et de leur temps et charges de travail.

2. Les qualifications

Si le Smic a augmenté ces derniers mois – de façon insuffisante, ces hausses ne se sont pas nécessairement répercutées sur l’ensemble des grilles de rémunération.

La CGT revendique le SMIC à 2000 € et des hausses de salaire en pourcentage sur l’ensemble des grilles de rémunération.

L’ Ugict, la CGT des ingés, cadres, techs et professions intermédiaires demande la réinstallation de l’échelle mobile des salaires qui existait en France dans les années 1980 et actuellement en Belgique

Sur ce sujet, voir l’article d’Options Salaires : l’expérience belge d’une « échelle mobile »

3. Les injustices

À défaut de hausses générales de salaires nous, cadres et professions intermédiaires du public comme du privé, sommes renvoyé·e·s vers des hausses de salaire individuelles (primes, bonus, etc.).

Or l’individualisation de la rémunération nuit au collectif de travail et à la santé physique et mentale des travailleurs·ses.

Elle s’accompagne en effet généralement d’objectifs inatteignables dictés avant tout par les intérêts financiers de l’entreprise.

Sur ce sujet voir notre guide de l’évaluation professionnelle et notre manifeste pour définanciariser le travail

Une majorité de cadres rejette pourtant ce mode de rémunération.

D’après le dernier baromètre de l’Apec 53 % des cadres souhaitent des augmentations collectives de salaires.

4. La protection sociale

Obtenir des hausses de salaires c’est aussi assurer le financement de notre protection sociale. C’est par nos cotisations que nous finançons nos assurances sociales (chômage, maladie, retraite…).

Or le gouvernement prétend que nous manquons de moyens pour financer la solidarité et justifie ainsi sa réforme injuste de l’assurance chômage et la réforme-éclair des retraites qu’il veut mener à l’automne.

Des hausses générales de salaire pourraient pourtant financer les pensions des retraites actuelles et à venir. Des milliards d’euros pourraient être dégagés grâce à une hausse de 3,5 % des salaires (6 milliards), à l’augmentation du point d’indice et à l’intégration des primes dans la fonction publique (12 milliards), et au respect de l’égalité salariale femme-homme (5,5 milliards).

Pour en savoir plus, lire l’article « Retraites, ces sources de financement dont le gouvernement ne parle pas »

5. Les actionnaires

En 2021 70 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires du CAC40. C’est un record. Ces sommes colossales permettraient de rémunérer 1,94 millions de salarié·e·s au salaire médian (35 804 €/an cotisations patronales incluses).

Depuis les années 1970 la part des dividendes dans les richesses n’a fait qu’augmenter au détriment des salaires. Or en parallèle le niveau de qualification des travailleurs·ses a fortement progressé. La richesse des actionnaires se fait sur le dos des travailleurs·ses dont les qualifications ne sont pas reconnues.

 

Pour agir, Vous pouvez :

Vous voulez participer ? Contacter vos Délégués Syndicaux !

Vos Contacts ONERA : Délégués Syndicaux CGT Téléphone*
DSC ONERA Bernard TANGUY 05.62.25.26.13
DSC ONERA adjoint Arnaud RISTORI 01.80.38.60.39
DS Châtillon Jean-Michel ASTIER 01.46.73.37.29
DS Meudon Gilles PEUGNIER 01.46.23.51.42
DS Palaiseau
DS Ile-de-France
Arnaud RISTORI
Julien LE_GOUET
01.80.38.60.39
01.80.38.64.17
DS Salon de Provence  DSC ONERA 05.62.25.26.13
DS Fauga-Mauzac Philippe SIRGANT 05.62.25.63.24
DS Lille  DSC ONERA adjoint 01.80.38.60.39
DS Modane  DSC ONERA 05.62.25.26.13
DS Toulouse Franck MOREL 05.62.25.26.58

* contact mail DSC : cgt-central@onera.fr ou prenom.nom@onera.fr

Le Tract CGT : 20221017-Tract-Greve_Mobilisation_Salaires_18_oct

https://onera.reference-syndicale.fr/       Contact : cgt-central@onera.fr

Consultez le site web et abonnez-vous à la newsletter du
« fil d’Ariane CGT ONERA » : « 
ici »

Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *